425 1.2 518 6.5 446 3.1 2964 290 Publié le 14.11.2018 DémarchesPrendre et vivre sa retraitePréparer sa retraite Email Twitter Linkedin Facebook Le départ progressif à la retraite séduit de plus en plus de futurs retraités. Il permet une transition en douceur vers la retraite. Le point sur les conditions d’accès et les atouts du dispositif. Qu'est-ce que la retraite progressive ? La retraite progressive, est un dispositif permettant à un salarié de continuer à travailler à temps partiel tout en percevant une partie de leur retraite. La portion de retraite perçue est fonction du temps travaillé : plus ce temps sera important, plus la pension versée sera faible, et inversement. Désormais, sans réponse de l'employeur dans un délai de 2 mois, le silence vaut accord. Dès lors que le salarié a atteint l’âge requis pour bénéficier de la retraite progressive, l’employeur ne pourra s’opposer à la demande de passage à temps partiel (ou à temps réduit pour les salariés en forfait-jours) que si la durée de travail souhaitée est « incompatible avec l’activité économique de l’entreprise ». Objectif : favoriser l’accès à la retraite progressive. En pratique, en cas de refus, l’employeur devra motiver sa décision par écrit. Comment bénéficier de la retraite progressive ? Conditions pour bénéficier de la retraite progressive : À 62 ans à terme pour les générations à compter de 1968 du fait de l'évolution progressive de l'âge soit, 2 ans avant l'âge légal. Justifier d'au moins 150 trimestres validés Travailler à temps partiel ou à temps réduit avec un temps de travail compris entre 40 % et 80 % de la durée de travail à temps complet dans l'entreprise. Depuis le 1er janvier 2018 et la loi de financement de la Sécurité sociale, les salariés exerçant plusieurs activités salariées peuvent également bénéficier de la retraite progressive. Cette mesure est notamment profitable aux assistantes maternelles et aides à domicile qui travaillent pour plusieurs employeurs. Les atouts de la retraite progressive La retraite progressive permet une transition plus douce vers la retraite sans contrepartie financière. C’est là le principal avantage : le bénéficiaire travaille moins tout en percevant une partie de sa retraite, permettant ainsi une compensation partielle de la baisse de ses revenus. Pour résumer, il travaille moins mais gagne quasiment autant. L’autre atout du dispositif réside dans le fait que le salarié continue de cotiser, donc de valider des trimestres et d'acquérir des points de retraite complémentaire. Ces derniers seront pris en compte lors de son arrêt total d’activité. Avec l’accord de l’employeur, le futur retraité a même la possibilité de continuer à cotiser sur la base d’un temps plein. Enfin, en gardant un pied dans l’entreprise, le salarié en retraite progressive continue de bénéficier des avantages offerts par celle-ci : complémentaire santé, contrats collectifs de prévoyance ou encore les prestations du comité d’entreprise. > À lire aussi : Assurance décès : quelle est la tranche d'âge pour y souscrire ?
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