Les conditions de départ à la retraite Durant votre carrière, des cotisations sont prélevées sur vos salaires, déterminant ainsi des droits à retraite. Malakoff Humanis vous aide à comprendre les conditions de départ. Retraite à taux plein, conditions d’âge, le décodeur de la retraite complémentaire vous aide à y voir plus clair La retraite à taux plein Pour les retraites attribuées à partir du 01/09/2023, l'âge légal passe progressivement de 62 à 64 ans selon la date de naissance de l'assuré. Âge légal de départ à la retraite en fonction de l'année de naissance Date de naissance Âge légal Trimestre pour taux plein 1955/1956/1957 62 ans 166 trimestres 1958/1959/1960 62 ans 167 trimestres 01/01 au 31/08/1961 62 ans 168 trimestres 01/09 au 31/12/1961 62 ans et 3 mois 169 trimestres Pour percevoir une retraite à taux plein, vous devez valider entre 160 et 172 trimestres, selon votre année de naissance, auprès des régimes de base. C’est ce qu’on appelle la durée d’assurance. Nombre de trimestres à valider en fonction de l'année de naissance Nombre de trimestres à valider en fonction de l'année de naissance Date de naissance Âge du taux plein Durée d'assurance en trimestres À partir du 1er septembre 1961 62 ans et 3 mois 169 1962 62 ans et 6 mois 169 Entre janvier et août 1963 62 ans et 9 mois 170 Entre septembre et décembre 1963 62 ans et 9 mois 170 1964 63 ans 171 1965 63 ans et 3 mois 172 1966 63 ans et 6 mois 172 1967 63 ans et 9 mois 172 À partir de 1968 64 ans 172 Les situations particulières Si vous ne remplissez pas les conditions pour bénéficier d’une retraite à taux plein : Dans le régime de base, une décote définitive est appliquée. Elle est proportionnelle au nombre de trimestres manquants, par rapport à l'âge du taux plein ou la durée d'assurance requise. Dans le régime complémentaire Agirc-Arrco, des coefficients d’anticipation, déterminés en fonction de votre âge et du nombre de trimestres manquants, sont appliqués définitivement sur le montant de votre retraite. Pour compenser l’impact de ces minorations sur votre retraite, vous avez la possibilité de racheter des trimestres et des points. Vous pouvez aussi attendre d’avoir atteint l’âge du taux plein (67 ans pour ceux nés à partir de 1955) pour demander votre retraite. Elle est alors versée à taux plein sans conditions. Bon à savoir La Nouvelle-Calédonie bénéficie d’un régime de base spécifique : la CAFAT. Si vous êtes concerné, sachez que pour toucher une retraite de base à taux plein en Nouvelle-Calédonie, il faut être âgé de 60 ans à 62 ans en 2026 (+6 mois chaque année à compter de 2023). Il est toutefois possible d’accéder à une retraite à taux plein dès 57 ans et 6 mois, à 59 ans et 6 mois en 2026 (+6 mois chaque année à compter de 2023) à condition d’avoir cotisé de 35 ans à 37 ans en 2026 (+6 mois chaque année à compter de 2023) 35 ans à la CAFAT. Retraite complémentaire : Le coefficient temporaire majorant/minorant ? Le dispositif temporaire majorant/minorant peut s’appliquer sur votre retraite Agirc-Arrco si vous êtes né à partir de 1957 et si vous remplissez les conditions pour bénéficier d’une retraite à taux plein auprès d’un régime de base après le 1er janvier 2019. Le coefficient minorant peut s’appliquer si vous ne reportez pas votre retraite Agirc-Arrco d’au moins 4 trimestres par rapport à la date à laquelle vous bénéficiez du taux plein. Le coefficient majorant peut s’appliquer si vous reportez votre retraite Agirc-Arrco d’au moins 8 trimestres par rapport à la date à laquelle vous bénéficiez du taux plein. Les cas d'exonération Cas d’exonération totale ou partielle liés à la CSG : Si vous êtes exonéré de CSG : le coefficient temporaire de minoration/majoration ne s’applique pas. Si vous êtes assujetti à la CSG au taux de 3,8 % : une minoration de 5 % s'applique sur votre retraite complémentaire. Ce qui représente un coefficient de solidarité de 0,95. Autres cas d’exonération totale : Si vous bénéficiez d’une retraite anticipée pour travailleur handicapé. Si vous bénéficiez du dispositif de l’amiante. Si vous bénéficiez d’une retraite pour inaptitude. Si vous êtes un travailleur handicapé qui n’a pas pu prendre sa retraite anticipée mais que vous justifiez d’un taux d’incapacité permanente d’au moins 50 %. Si vous bénéficiez du maintien à 65 ans de l’âge du taux plein : aidants familial, assurés ayant apporté une aide à leur enfant handicapé mineur. Si vous bénéficiez d’une retraite au titre de mères ouvrières. Si vous bénéficiez d’une retraite au titre d’ancien déporté ou interné. Si vous bénéficiez d’une retraite au titre d’ancien combattant ou prisonnier de guerre. Si votre retraite complémentaire Agirc-Arrco est servie sous forme d’un versement forfaitaire unique. Si votre retraite Agirc-Arrco est calculée avec une minoration à titre définitif. Si vous bénéficiez, à la veille de votre retraite à taux plein au régime de base, de l’allocation spécifique de solidarité (ASS). Si vous vous êtes vu reconnaître une incapacité permanente partielle de 20 % ou plus à la suite d’un accident du travail ou de trajet, ou d’une maladie professionnelle. Si vous bénéficiez d’une pension d’invalidité de 2ème ou 3ème catégorie. Si vous bénéficiez ou avez bénéficié de l’allocation adulte handicapé (AAH).